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Émile Othon Friesz

Découvrez l'univers fascinant d'Émile Othon Friesz, peintre post-impressionniste. Explorez sa vie, ses techniques, ses œuvres emblématiques et l'évolution de sa cote.

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Émile Othon Friesz

Émile Othon Friesz, artiste post-impressionniste français, a marqué l'histoire de l'art du début du XXe siècle. Son style unique, influencé par le fauvisme et l'expressionnisme, a donné naissance à des œuvres vibrantes et colorées. Dans cet article, nous vous invitons à plonger dans l'univers captivant de Friesz, à travers sa biographie, ses techniques artistiques, ses œuvres les plus emblématiques, l'évolution de sa cote et les conseils pour expertiser et vendre ses créations.

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Biographie

Enfance et formation

Né en 1879 au Havre, Émile Othon Friesz grandit dans un environnement propice à l'éveil artistique. Dès son plus jeune âge, il montre un intérêt prononcé pour le dessin et la peinture. Encouragé par sa famille, il intègre l'École des Beaux-Arts du Havre où il rencontre Raoul Dufy, qui deviendra son ami et complice artistique.

Débuts artistiques et fauvisme

Au début du XXe siècle, Friesz s'installe à Paris et fréquente les cercles artistiques d'avant-garde. Influencé par les travaux de Matisse et Derain, il adopte les principes du fauvisme, mouvement caractérisé par l'utilisation de couleurs vives et de formes simplifiées. Ses œuvres de cette période, comme « Le Port du Havre » (1906), témoignent de sa maîtrise de la couleur et de sa volonté de s'affranchir des conventions académiques.

Maturité artistique et reconnaissance

Après la Première Guerre mondiale, Friesz s'éloigne progressivement du fauvisme et développe un style plus personnel, empreint de lyrisme et de sensibilité. Ses paysages, portraits et natures mortes, aux tonalités plus douces et nuancées, lui valent une reconnaissance internationale. Exposé dans les plus prestigieuses galeries et musées, Friesz devient l'un des artistes majeurs de son époque. Il décède en 1949, laissant derrière lui un héritage artistique considérable.

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Techniques utilisées

Peinture à l'huile

Émile Othon Friesz excelle dans la technique de la peinture à l'huile, qui lui permet d'exprimer toute la richesse et la subtilité de sa palette. Ses toiles, aux touches vigoureuses et aux contrastes marqués, révèlent une maîtrise parfaite de ce médium. Les œuvres comme « Le Port de La Ciotat » (1907) ou « La Baie de Saint-Tropez » (1920) illustrent la virtuosité de Friesz dans le maniement de la peinture à l'huile.

Aquarelle et gouache

Parallèlement à ses peintures à l'huile, Friesz réalise de nombreuses aquarelles et gouaches, techniques qui lui permettent de saisir sur le vif les paysages et les scènes de la vie quotidienne. Ses aquarelles, aux tons lumineux et transparents, témoignent de sa sensibilité à la lumière et aux atmosphères changeantes. Les gouaches, quant à elles, offrent des compositions plus denses et structurées, comme en témoigne « Le Vieux Port de Marseille » (1930).

Dessin et gravure

Le dessin occupe une place essentielle dans l'œuvre de Friesz, qui y voit le fondement de toute création artistique. Ses croquis, esquissés d'un trait vif et assuré, révèlent son sens aigu de l'observation et sa capacité à capter l'essentiel d'un mouvement ou d'une expression. Friesz s'adonne également à la gravure, produisant des eaux-fortes et des lithographies qui traduisent son goût pour les contrastes et les jeux de lumière.

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Œuvres emblématiques

« Le Port du Havre » (1906)

Peinte durant la période fauve de Friesz, cette toile aux couleurs éclatantes et aux formes simplifiées est devenue l'une des œuvres les plus célèbres de l'artiste. Elle témoigne de sa fascination pour les paysages portuaires et de sa volonté de transcender la réalité par la couleur et le rythme.

« La Cathédrale de Rouen » (1908)

Dans cette série de tableaux, Friesz rend hommage à la cathédrale de Rouen, sujet cher aux impressionnistes. Ses interprétations, aux tons vifs et contrastés, révèlent son attachement à la tradition tout en affirmant son style personnel, empreint de modernité.

« Nu allongé » (1920)

Ce nu féminin, aux formes généreuses et sensuelles, illustre la maîtrise de Friesz dans le genre du nu. La composition, équilibrée et harmonieuse, met en valeur la douceur des carnations et la délicatesse des traits du modèle, dans une atmosphère intime et apaisée.

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Signature

La signature d'Émile Othon Friesz a évolué au fil de sa carrière, reflétant les différentes étapes de son parcours artistique. Dans ses premières œuvres, il signe simplement « E. Othon Friesz » ou « EOF », d'une écriture fine et régulière. À partir des années 1910, sa signature devient plus affirmée, avec des lettres plus grandes et plus espacées, témoignant de son assurance grandissante. Vers la fin de sa vie, Friesz adopte une signature plus fluide et déliée, où les initiales « EOF » se fondent en un seul mouvement. Les variations de sa signature constituent un élément précieux pour l'authentification de ses œuvres.

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Évolution de sa cote

Peintures à l'huile

Les peintures à l'huile de Friesz, en particulier celles de sa période fauve, sont les plus recherchées sur le marché de l'art. Leur cote n'a cessé de croître au fil des années, atteignant des sommets lors des ventes aux enchères. Les toiles de la période 1905-1910, comme « Le Port du Havre », se négocient à plusieurs millions d'euros, tandis que les œuvres plus tardives, aux tons plus apaisés, se vendent à des prix légèrement inférieurs.

Aquarelles et gouaches

Les aquarelles et gouaches de Friesz, bien que moins connues que ses peintures à l'huile, suscitent un intérêt croissant de la part des collectionneurs. Leur fraîcheur et leur spontanéité séduisent un public en quête d'œuvres plus abordables. Les prix varient en fonction de la période et de la qualité d'exécution, allant de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers d'euros.

Dessins et gravures

Les dessins et gravures de Friesz, longtemps considérés comme des œuvres mineures, connaissent aujourd'hui une revalorisation. Leur cote augmente régulièrement, en raison de leur rareté et de leur importance dans le processus créatif de l'artiste. Les prix oscillent entre quelques centaines et plusieurs milliers d'euros, en fonction de la technique employée et de la qualité d'exécution.

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Expertiser et vendre ses œuvres

Authentification

Pour expertiser une œuvre de Friesz, il est essentiel de faire appel à un expert agréé, spécialisé dans l'art moderne. L'expert étudiera attentivement l'œuvre, en analysant le style, la technique, les matériaux employés et la signature. Il pourra également s'appuyer sur des documents d'archives, comme des certificats d'authenticité ou des catalogues raisonnés, pour confirmer l'attribution.

Estimation

L'estimation d'une œuvre de Friesz dépend de plusieurs critères, comme la période de création, la technique employée, les dimensions, l'état de conservation et la provenance. Les experts et les commissaires-priseurs s'appuient sur les résultats des ventes récentes pour établir une fourchette de prix, tout en tenant compte de la rareté et de la qualité de l'œuvre.

Vente aux enchères ou galerie

Pour vendre une œuvre de Friesz, deux options s'offrent au propriétaire : la vente aux enchères ou la vente en galerie. La vente aux enchères, si elle est bien orchestrée, peut permettre d'obtenir un prix élevé, grâce à la compétition entre les acheteurs. La vente en galerie, quant à elle, offre un cadre plus confidentiel et personnalisé, avec un accompagnement sur mesure de la part des experts et des marchands d'art. Le choix dépendra des attentes et des besoins du vendeur.

Le Port du Havre (1906)
entre 3 000 000 et 5 000 000 euros
La Cathédrale de Rouen (1908)
entre 1 500 000 et 2 500 000 euros
Nu allongé (1920)
entre 800 000 et 1 200 000 euros
Le Vieux Port de Marseille (1930), gouache
entre 50 000 et 100 000 euros